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LA COMMUNICATION BIENVEILLANTE

Pourrions-nous, dans nos relations, être pacifiques sans être éteints, vivants et vrais sans être volcaniques, naturels sans être impulsifs ? Existe-t-il une façon de s'affirmer sans écraser l'autre et d'écouter l'autre sans se négliger soi-même ? Entre s'emballer et ravaler ses mots, y a-t-il une troisième voie ? 

La communication bienveillante est une façon de penser et de parler qui vise à mettre de la compréhension et du respect mutuel dans les échanges. Elle aide chacun à se relier à la partie de soi capable de comprendre avec le coeur et de se faire entendre sans agresser. Quand on tente de vivre et d'appliquer cette façon d'être en relation, on ne se préoccupe pas seulement de ce qui doit être produit, mais aussi de ce que chacun vit. Cela permet d'aborder autrui en restant en accord avec son humanité et, de la sorte, on stimule la bienveillance en soi et en l'autre. La confiance et le goût pour la coopération suivent naturellement et chacun s'y retrouve gagnant. 

La communication bienveillante est par excellence écologique, parce qu'elle aide à transformer l'énergie "contre" en énergie "pour". En effet, critiquer, ruminer, râler ou fulminer, cela gaspille une énergie considérable et c'est peu productif. 

S'immerger dans la communication bienveillante peut se comparer à l'apprentissage d'une nouvelle langue : cela requiert de la pratique, de la détermination et une imprégnation patiente. 

La communication bienveillante est constituée de 4 étapes :

  • l'observation des faits

  • l'expression de ses sentiments

  • l'expression de ses besoins

  • et la formulation d'une demande

"la violence est l'expression tragique de besoins non satisfaits. C'est la manifestation de l'impuissance et ou du désespoir de quelqu'un qui est si démuni qu'il pense que ses mots ne suffisent plus pour se faire entendre. Alors il attaque, il crie, il agresse..."  

                                                                                                       Marchall B. ROSENBERG

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